Concrètement, les prévisions passées du GIEC se sont très souvent avérées vraies voire ont sous-estimé certaines évolutions. Par exemple, la hausse de température moyenne anticipée par le 2e rapport du GIEC pour la période 1995-2016 a été inférieure de 28% par rapport à la hausse réelle des températures observée par la NASA.
Chaque nouveau rapport du GIEC confirme et approfondit les conclusions du précédent. En 2001, le 3ème rapport du GIEC estimait qu’il était probable (>66% de certitude) que les activités humaines soient à l’origine du réchauffement climatique. Le 4e et le 5e rapports ont confirmé cette estimation et le degré de certitude est ainsi passé à 99%.
D’après une étude de l’Université de Leeds, le taux de fonte des glaces a augmenté de 65% en 30 ans, passant de 800 milliards de tonnes par an dans les années 1990 à 1300 milliards en 2017. Cela confirme le pire scénario qui avait été envisagé par le GIEC concernant la fonte des glaces.
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, aussi appelé IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) en anglais, est un organisme qui a pour but de dresser un état des lieux de l’ensemble des connaissances scientifiques sur le changement climatique.
Le GIEC ne réalise aucun travail de recherche, mais se charge d’analyser et de synthétiser les recherches scientifiques récentes.
Cette organisation est composée de scientifiques qui ont été sélectionnés en fonction de leur expertise et qui constituent un panel représentatif de la diversité des opinions, des qualifications et des pays.
Le GIEC agrège des dizaines de milliers de travaux de recherches et établit des conclusions selon divers degrés de confiance : probable (>66%), très probable (>90%), pratiquement certain (>99%). Ce degré de certitude varie en fonction de la convergence des opinions sur un sujet donné et de la qualité/quantité de preuves disponibles.
Au total, près de mille experts ont ainsi analysé plus de 50 000 études scientifiques pour la rédaction du dernier rapport.
Le GIEC publie un rapport d’évaluation tous les 6-7ans. 5 rapports ont déjà été publiés, et les experts sont en train de finaliser le 6e.
Chaque rapport est divisé en 3 parties :
1. Etat des lieux de l’évolution du climat
2. Conséquences, adaptation et vulnérabilité
3. Mesures à mettre en place pour atténuer le changement climatique
Le GIEC est divisé en 3 groupes de travail, un pour chaque partie du rapport.
En plus des rapports d’évaluation périodiques, le GIEC publie régulièrement des rapports spéciaux sur des thèmes plus précis comme les océans ou les conséquences d’un réchauffement climatique supérieur à 1,5°C.
Tous ces éléments amènent à conclure sans conteste que les hypothèses et prévisions émises par le GIEC sur le changement climatique sont extrêmement fiables.
Il existe un organisme similaire sur les enjeux de biodiversité. Il s’agit de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, appelé l’IPBES.
Pour aller plus loin :
- Les 20 points clés du dernier rapport du GIEC : https://bonpote.com/wp-content/uploads/2021/08/Horizontale-20-points.png
- 3 vidéos courtes qui résument le 6e rapport d’évaluation du GIEC (en anglais) :
https://www.youtube.com/watch?v=e7xW1MfXjLA
https://www.youtube.com/watch?v=SDRxfuEvqGg&t=1s
https://www.youtube.com/watch?v=7yHcXQoR1zA&t=1s
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